C’est à la portée de tous que de fabriquer son propre vinaigre, encore faut-il maîtriser quelques petites astuces.
Depuis des centaines d’années, tous les foyers qui possédaient des restes de boissons alcoolisées ont fait leur vinaigre maison.
En cette période de crise, comme il est de plus en plus tendance de faire soi-même son pain, le vinaigre maison va connaître un retour en force.
Pas besoin d’une machine, un simple pot de grès muni d’un orifice en haut pour verser le liquide et d’un robinet en bas pour puiser ensuite le vinaigre suffit. Mère nature se charge du reste !
Ce vinaigrier improvisé n’attend qu’une chose : donnez-lui du vin, et du meilleur ! Fonds de bouteille, verres vidés à demi, etc.
Installez-le dans une pièce, mais pas trop fraîche. Un petit 25 ° c’est l’idéal. Et ensuite, plus question de le bouger !
Pour commencer à faire son vinaigre, plusieurs méthodes.
- On peut se procurer un morceau de “mère”, champignon parasite qui se forme au cours de la fermentation du vin, ou patienter jusqu’à ce que celle-ci se forme.
- Sans “mère ” on verse dans le vinaigrier 2/3 de bon vin, entre 8° et 10°, et 1/3 de vieux vinaigre.
En quelques jours, un voile fin et blanchâtre dû à une bactérie transportée par les poussières de l’air se forme à la surface du liquide. Elle a besoin d’oxygène pour vivre et transformer l’alcool du vin en acide acétique. Il ne faut pas qu’elle soit trop épaisse au risque de se déposer au fond du vinaigrier.
Quand on puise son vinaigre, il faut rajouter une quantité équivalente de vin sans abîmer le voile.
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